Fermez les yeux, souvenez-vous. Ils étaient si puissants, vos rêves d’enfant. Si réels quand vous vous projetiez. Vous étiez aventurière, danseur ou pompier, vous construisiez un bateau ou voliez dans les airs, vous viviez parmi les loups, les lions, enfant sauvage, comblé. Tout votre corps était engagé dans les sensations que vous procuraient ces visions. Joie, élan, puissance, liberté. Tout paraissait possible. Qu’avez-vous fait de tout cela ?
Avez-vous le sentiment de passer à côté de votre vie ? Pas assez de temps, trop peu de moyens, contraint par la réalité économique, nous devenons ces grandes personnes qui attristent le Petit Prince. Les effets : dévalorisation de soi, sentiment de n’être pas reconnu à sa juste valeur, mal dans son corps, envie de tout plaquer.
Il existe une distinction entre notre être existentiel (notre capacité à occuper une place et à remplir des fonctions dans la société) et notre être essentiel (notre nature profonde et singulière). Combien sommes-nous à avoir su réaliser l’un sans exprimer l’autre, faute d’avoir su, d’avoir pu, persévérer dans nos rêves ?
Je reçois de plus en plus de personnes qui n’ont pas a priori de véritables problèmes. C’est paradoxalement ce dont elles se plaignent le plus, et qui les culpabilise dans le fait de solliciter de l’aide sans avoir rien de grave. Le métier, les amours, la famille, tout va plutôt pas mal. Mais elles font état d’un sentiment diffus et lancinant d’insatisfaction ou de frustration profonde, d’une sensation de ne vivre qu’à moitié.
À force d’être interpellée dans cette direction, j’ai fini par comprendre que ces personnes ne viennent pas à moi pour résoudre des problèmes, mais pour faire droit à des aspirations, à un progrès d’être et à une vie plus authentique. Une demande de nature spirituelle : comment devenir soi.
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